Petits trains,
circuit de voitures, véhicules de secours, engins de chantier, mécano et boite
à outils… L’avalanche de cadeaux qui a submergé Thomas était résolument virile.
Du bleu et du rouge pour notre petit mec, notre grand bonhomme qui a fêté, bien
entouré, bien gâté, ses 4 ans.
Je voulais l’élever dans le rose et la
dînette pour en faire un féministe. Je comptais sur sa sœur, celle qui ne
voulait ni robe ni couette, pour lui expliquer la théorie du genre et l’égalité
homme-femme.
J’ai essayé, je te jure que j’ai essayé.
A 8 mois, le seul livre de la
bibliothèque dianesque qui l’intéressait, c’était celui avec une voiture bleue
en pâte à modeler sur la couverture.
A 15 mois, le seul mot qui pouvait
rivaliser avec Maman, c’était « Brouuuummm… ».
A 3 ans, le seul dessin-animé qui l’intéressait,
c’était Cars.
Et aujourd’hui, son circuit de train est
faramineux, sa collection de petites voitures prodigieuse, et sa passion pour
les moteurs, stupéfiante.
Thomas aime la mécanique, c’est comme ça
et je n’y peux rien. Ne jette pas ton rouge à lèvre à Nicolas, je te jure que
ce n’est pas sa faute. Il était même plutôt d’accord avec mes idées revisitant Kipling,
tu-seras-un-homme-mon-fils-mais-pas-un-macho.
Thomas aime la mécanique, et je m’y suis
faite. Hier soir, alors qu'il regardait dans le vague, je lui ai demandé ce qu'il y avait dans sa tête. Il a souri, penché la tête, réfléchi une seconde, et m'a répondu : « dans ma tête, il y a des bonshommes de neige. Et des trains. Pleiiiin de train ! » Une réponse qui a follement plu à sa soeur.
Et d’ailleurs, pour son anniversaire, nous lui avons trouvé un nouveau pont
à croisements pour ses rails. Et les petites voitures qui manquaient
à sa Cars-collection. Quant au gâteau du jour J, c’était un petit train, si,
même qu’il était plutôt réussi.
Tu vois, il y a longtemps qu’on a rendu
les armes.
Son anniversaire, nous l’avons donc fêté
tout le week-end, malgré les projets de picnic tombés à l’eau (de pluie). Samedi
tôt le matin, il a sauté au milieu du matelas parental, immensément heureux d’être
enfin le 4 juin. Depuis le 16 février, il comptait et décomptait les saisons,
puis les mois, puis les semaines, et enfin les jours qui le séparaient de SON
grand jour. A lui rien qu’à lui, même Diane devrait lui dire « Bon
anniversaire », et chanter sa chanson, et peut-être même lui offrir un
cadeau. Du bonheur à l’état brut…
Souriant et patient, Thomas a tout de
même attendu le retour du travail de son père samedi pour souffler ses
premières bougies. Puis il s’est extasié sur chaque ouverture de paquet, à
grands coups de « Whaaaouuuu, un train !!!! », « Whaaaouuuuu,
des voitures !!!! », « Whaaaouuuuu, un truc !!!! » (sic).
Dimanche, il a partagé bien volontiers (ou presque) ses nouveaux jouets avec sa
bande de cousins au masculin. Lundi, il a amené, fier comme un paon, gâteaux,
bougies et bonbons pour fêter l’évènement avec ses copains de classe. Et
mercredi, il a invité à goûter à la maison Matthieu, son compère de bêtises de
l’école. (Oui oui, mercredi, tu as bien lu, je serai donc absente à la première
invitation mondaine de Thomas ; pour une fois, c’est Monsieur Son Papa qui
s’y colle, et c’est très bien comme ça !)
Cette semaine d’anniversaire s’est bien
passée. Moins nostalgique que fatiguée, je l’ai laissé souffler ses 4 bougies.
Je l’ai regardé jouer, s’émerveiller, remercier, s’indigner parfois, savourer
toujours ; j’ai cherché dans sa silhouette un reste du bébé qu’il était,
les épaules larges, le regard sérieux, les cheveux en bataille, mais je n’ai vu
que le jeune homme qu’il serait un jour.
Et voilà mon Thomas, tu les as enfin,
ces 4 ans qui te faisaient tant envie. Quelle chance d’être tes parents, quel
bonheur de t’observer vivre et grandir. Et quel plaisir de respirer tes cheveux
pendant tes câlins sans fin, d’écouter ton souffle lourd de bébé, de sentir ta
peau douce de tout petit et tes mains serrer si fort nos doigts.
Quelle joie d’être toute à toi.
Ton père et moi te souhaitons un bel
anniversaire, et nous t’embrassons comme nous t’aimons.
Thomas aime la mécanique, c’est comme ça et je n’y peux rien. Ne jette pas ton rouge à lèvre à Nicolas, je te jure que ce n’est pas sa faute. Il était même plutôt d’accord avec mes idées revisitant Kipling, tu-seras-un-homme-mon-fils-mais-pas-un-macho.
Tu vois, il y a longtemps qu’on a rendu les armes.
Son anniversaire, nous l’avons donc fêté tout le week-end, malgré les projets de picnic tombés à l’eau (de pluie). Samedi
Souriant et patient, Thomas a tout de même attendu le retour du travail de son père samedi pour souffler ses premières bougies. Puis il s’est extasié sur chaque ouverture de paquet, à grands coups de « Whaaaouuuu, un train !!!! », « Whaaaouuuuu, des voitures !!!! », « Whaaaouuuuu, un truc !!!! » (sic). Dimanche, il a partagé bien volontiers (ou presque) ses nouveaux jouets avec sa bande de cousins au masculin. Lundi, il a amené, fier comme un paon, gâteaux, bougies et bonbons pour fêter l’évènement avec ses copains de classe. Et mercredi, il a invité à goûter à la maison Matthieu, son compère de bêtises de l’école. (Oui oui, mercredi, tu as bien lu, je serai donc absente à la première invitation mondaine de Thomas ; pour une fois, c’est Monsieur Son Papa qui s’y colle, et c’est très bien comme ça !)
Cette semaine d’anniversaire s’est bien
passée. Moins nostalgique que fatiguée, je l’ai laissé souffler ses 4 bougies.
Je l’ai regardé jouer, s’émerveiller, remercier, s’indigner parfois, savourer
toujours ; j’ai cherché dans sa silhouette un reste du bébé qu’il était,
les épaules larges, le regard sérieux, les cheveux en bataille, mais je n’ai vu
que le jeune homme qu’il serait un jour.
Et voilà mon Thomas, tu les as enfin,
ces 4 ans qui te faisaient tant envie. Quelle chance d’être tes parents, quel
bonheur de t’observer vivre et grandir. Et quel plaisir de respirer tes cheveux
pendant tes câlins sans fin, d’écouter ton souffle lourd de bébé, de sentir ta
peau douce de tout petit et tes mains serrer si fort nos doigts.
Quelle joie d’être toute à toi.
Ton père et moi te souhaitons un bel
anniversaire, et nous t’embrassons comme nous t’aimons.
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